19
septembre au 14 octobre 2000
De Michael Mackenzie Coproduction avec Infinithéâtre
Créé à
Espace Libre
« Farce »
se déroule quinze ans après Les Grenouilles et le monde
nest plus ce quil était. La « vieille »
comédie dAristophane a été remplacée
par la «nouvelle» comédie de situation domestique et
un chur réduit, des rhétoriciens professionnels
le plus célèbre dentre eux étant Isocrate (un
personnage de notre pièce) en sont venus à dominer
les espaces publics tandis que Platon a délaissé la place
du marché de son mentor Socrate (un autre personnage de notre pièce)
pour le monde des idées.
Michael
Mackenzie
Lespace.
Le temps. Un lieu théâtral. Une époque, antique. Cette
fiction peut-elle se conjuguer à la réalité citoyenne
de Montréal, an 2000 ? FARCE nest pas à proprement
parler une pièce dépoque. Ni Mackenzie, un auteur
aseptique. Bien pensants sabstenir. La trinité Aristophane-Alcibiade-Socrate
nest pas faite pour donner bonne conscience. Que dinquiétudes !
Leurs raisons respectives ne font pas lharmonie. La quête
de vérité prônée par lun saccommode
bien mal de la loi de la nature revendiquée par cet autre, alors
que le troisième veut changer le monde et se demande pourquoi,
pour quoi. Par ses idées notamment cette époque nen
finit pas de nous fasciner. Comment leur donner corps ? Peut-on éclairer
de nos lumières, ou plus modestement garder vivants des débats
vieux comme le monde et qui fondent notre culture démocratique ?
Athène-Montréal.
2400 ans. Le tissus social encore et toujours en question. Les histrions
cherchent une voix commune. Les corps essaient de se faire raisonnables;
pour le partager, il arraisonnent le petit espace de la scène.
Trou noir au cur de la cité.
Jean
Asselin
Avec: Paul Ahmarani, Jean-François
Beaupré,
Sonia Côté, Frank Fontaine, Jacques E. Le Blanc,
Marie Lefebvre, Jennifer Morehouse, Charles Préfontaine,
Lawrence Smith, Laura Teasdale
Mise en scène: Jean Asselin
Texte: Michael Mackenzie
Décors: Brian Smith
Costumes et Maquillages: Maryse Bienvenu
Musique: Claire Gignac
Éclairages: Jean-Charles Martel
Régie et direction technique: Robert Labar
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